Le coeur d'un enfant, c'est grand. L'amour s'y déverse en cascade.
Skyla est née dans une famille aimante de Londres et oui, notre belle blonde est anglaise et non écossaise. Carl et Vera Hadley rêvait plus que tout d'avoir un enfant, seulement, ils avaient beaucoup de mal à concevoir, si bien qu'ils s'étaient résignés à adopter. Ils se disaient, qu'au moins, ils pourraient rendre un enfant heureux. Et c'est au moment où ils avaient décidé de sauter le pas, que la jeune femme tomba enceinte. Un immense bonheur incomparable à aucun autre pour le couple. La grossesse se passa assez difficilement, il fut même question, pour les médecins, d'avortement. Seulement, il était hors-de-question qu'elle fasse passer son bébé, la chair de sa chair. Tant pis pour les risques, Vera voulait ce bébé plus que tout au monde et tant pis si elle y risquait sa vie. Les mois de grossesse passèrent à une vitesse folle et l'accouchement arriva enfin. Ce fut long et difficile, mais tout se passa à merveille pour la mère et l'enfant et c'est ainsi que le couple Hadley accueillir une magnifique petite fille qu'ils prénommèrent Skyla. Skyla, prénom original me dirais-vous, en effet, mais pour eux, la petite fille était un don du ciel, d'où son joli prénom.
L'enfance de la demoiselle se passa normalement. L'avantage d'avoir des parents instituteurs c'est qu'ils ont de nombreuses vacances, les mêmes que les enfants. Donc la demoiselle a vu du pays. Oh, ils n'étaient pas très riches, mais ils avaient assez de moyens pour faire le tour du Royaume-Uni, visitez un peu l'Irlande et la France. Le couple Hadley tomba amoureux de l'Écosse et surtout, d'une petite ville appelée "Roseneth", ils se disaient, qu'un jour, quand Skyla serait plus grande, ils viendraient s'y installer et ils y vieilliraient. Un doux rêve, mais après tout, pourquoi pas ? Malheureusement, la vie heureuse de la petite famille fut frappée par un terrible drame, un drame dont se considère encore, en partie responsable la belle blonde. C'était un soir de février, Sky faisait de la danse depuis toute petite, elle aimait ça plus que tout et ce soir-là, elle avait un gala et du haut de ses neuf ans, elle savait bien ce qu'elle voulait ! Ce qu'elle voulait ? C'était la présence de sa mère à ce fameux gala, sauf que Vera avait une réunion parents-professeurs et qu'elle risquait de manquer le spectacle de sa fille. La petite fille en fit tellement un scandale que pour lui faire plaisir, elle promis qu'elle se dépêcherait pour être présente. Le soir venu, la petite blonde ne vit jamais sa mère arrivait... Cette dernière s'était tuée dans un accident de voiture, elle roulait un peu trop vite, sur une route glissante à cause de la pluie tombait toute la journée, la voiture avait dérapé et heurtait de plein fouet le muret d'une petite maison.
Après, cet épisode traumatisant, il fallut très longtemps à Carl et à Skyla pour s'en remettre, enfin 's'en remettre" était un euphémisme, comment peut-on se remettre de ce genre de choses ? Quand la personne que vous aimez le plus au monde, que vous considériez comme le modèle à suivre pour votre vie futur, disparait du jour au lendemain ? Skyla ne s'en ai jamais vraiment remis à bien y réfléchir, la perte de sa mère fut trop douloureuse, elle avait tout le temps l'impression qu'on lui avait arrachée sauvagement une partie d'elle-même, la partie où il y avait l'amour... Finalement, Mr Hadley décida d'aller vivre à Roseneath, c'était le rêve de sa femme et plus rien ne le retenait à Londres, bien au contraire... Le souvenir de sa défunte femme le hantait dans chaque recoin de leur maison, dans chaque rue où ils avaient l'habitude de se balader main dans la main, dans chaque restaurant où ils mangeaient... Dans le magnifique sourire de sa petite fille, ainsi que dans ses yeux. Il revoyait sans cesse son épouse, il pouvait fuir Londres, les biens matériaux, mais pas sa petite fille... Même si ça faisait mal de la voir grandir chaque jour un peu plus et de la voir ressembler autant à sa mère. Ce fut donc un matin de mars, sous une pluie battante que le père et la fille emménagèrent dans une petite maison de Roseneath en Écosse où il avait trouvé un emploi comme professeur de mathématiques dans le collège de la petite ville.
There are places I remember
« Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers et les mots qu’j’entends j’les entends à l’envers, les gens que j’devrais aimer j’les hais et les gens qu’je hais... »
L'enfance est passée, place à l'adolescence et vous pouvez demander à Carl Hadley, élever une fille adolescente tout seul, c'est éreintant. C'est bien simple, Sky passait son temps à faire tout le contraire de ce que son père voulait, c'était une sorte de jeu, un jeu très amusant d'ailleurs... Enfin pour elle. Pour son père, ça l'était beaucoup moins. De plus, il ne fallait pas seulement qu'il gère une fille adolescente qui n'en faisait qu'à sa tête, mais aussi les tas de garçons qui lui tournaient autour. Skyla avait vraiment hérité de la beauté de sa mère, elle était une jeune femme vraiment très belle et malheureusement, trop de garçons lui tournaient autour. Il faut dire qu'elle faisait payer à son père le fait de s'être remarié deux fois depuis la mort de sa mère. Encore qu'il se remarie, ça passait, après tout, il avait le droit au bonheur, mais qu'il épouse une première fois une fille plus jeune pour divorcer deux ans plus tard et qu'il recommence quelques temps après, avec une fille encore plus jeune... Ça, c'était inconcevable pour la belle blonde, qui lui faisait payer, en plus de détester ouvertement la gourde qui lui servait de nouvelle belle-mère... Et qui devait avoir seulement dix ans de plus qu'elle.
La jolie blonde enchaîna donc les conneries, elle dormait rarement chez elle ou alors pour rentrer à des heures pas possibles. Son père avait beau hurler, la menacer et j'en passe, elle savait très bien qu'il n'en ferait rien. En même temps, Sky était très bien entourée, elle avait une bande d'amis aussi peu fréquentable qu'elle et c'était sans doute pour ça qu'elle agissait ainsi... Même si elle était plus la meneuse que la suiveuse, sans ses amis qui "l'admiraient", elle ne ferait peut-être pas le quart de ce qu'elle faisait. Tout le monde sait qu'à cette période de la vie, les fréquentations font beaucoup. Et les siennes laissaient sérieusement à désirer, entre drogues, alcools et parties de baises , on ne pouvait pas dire qu'ils vivaient sainement... Le pire ? Elle en était parfaitement consciente, mais comme ses amis, elle avait besoin d'évasion, d'oublier que son père était un connard, que sa belle-mère était une salope de vingt-cinq ans et que sa mère était morte par sa faute. Le fait d'être complètement défoncée, d'être soule ou encore d'atteindre le paradis avec un garçon, l'aidait à ne pas se foutre une balle dans la tête. Enfin, du coup, sa scolarité s'en ressentait beaucoup, elle était très intelligente et elle arrivait à avoir des notes passables, en ouvrant, de temps en temps, un bouquin, elle pourrait être une élève studieuse si elle s'en donnait les moyens... Mais elle s'en tape, comme elle le dit elle-même ! Si c'est pour finir sa vie, assise derrière un bureau à parler à des connards à longueurs de temps, sans façon. C'est bien pour ça, qu'une fois son bac en poche, la demoiselle quitta définitivement le système scolaire... Au grand dam de son père. Mais, la jolie blonde s'en fichait pas mal de son avis, elle trouva rapidement un petit job dans un fast-food de la ville et pris un petit studio pour avoir son indépendance et ne plus supporter son la vue de son père qui roucoule comme un débile avec ce qui lui sert de belle-mère. D'ailleurs, depuis ce temps-là, elle n'a quasiment plus aucune nouvelle de son paternel, dans un sens, ça devait bien l'arranger qu'elle se tire.
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Je m'appelle Alicia, les gens me connaissent sous le pseudo de Liloo_59, notamment sur Bazzart • 24 ans et toutes mes dents • Je suis une des admins, donc on se demande vraiment comment j'ai connu le forum xD. Ma boite MP est ouverte à toute question, tant que ça ne tourne pas au harcèlement ^^.
skyla j. hadley • Dear diary, I must relate you all my life, there where I live, I die.
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